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LES MAREES

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     ILE D OLERON

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Habitat charentais

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LE PATRIMOINE DE PAYS

 Présentation

Constitué d'éléments souvent discrets, le patrimoine de pays, appelé plus modestement "petit patrimoine", offre aux regards attentifs un témoignage sur le vécu et le savoir-faire des anciens.

Peu importe leurs âges, leurs tailles et leurs créateurs, ce qui compte c'est l'intérêt  que l'on porte à ces constructions, parfois dérisoires mais toujours pleines de charme.

Puits, fours à pain, corniches, épis de faîtage, moulins, oculi...tout cela compose une mosaïque que nous vous invitons  à découvrir au fil du temps...

Les décors de toiture

    La tuile canal

     Utilisée depuis des siècles pour sa facilité de production et de pose, la tuile canal, appelée également tuile creuse ou tige de botte, couvre la majorité des toitures traditionnelles charentaises.

    C'est le matériau exclusif du département, dans les îles comme à l'intérieur du pays, que les toits soient à deux ou à quatre pans.

    Cette omniprésence est due, d'une part, à un climat sans pluviosité excessive, d'autre part, à la présence d'argilières et de bois expliquant la multiplication de tuileries artisanales.

     Exclusivement fabriquées en terre cuite, les coloris naturels des tuiles canal peuvent varier du jaune paille au brun-rouge.

                                   

Les épis de faîtage

L'épi est situé à la rencontre de l'arêtier et du faîtage, à la pointe du poinçon. A l'origine, sa fonction est d'assurer l'étanchéité de la charpente en couvrant la partie saillante du poinçon. Elle a pris, par la suite, une dimension décorative et sociale car l'épi montrait souvent l'origine sociale élevée des propriétaires.

Les épis fabriqués en terre cuite, en zinc, en céramique, en bois offrent une large palette de formes : géométriques, animales, végétales, pains de sucre, quilles, anses... La couleur la plus fréquente des poteries de faîtage vernissées est le vert, sous toutes ses nuances, mais le brun-rouge et le jaune se rencontrent également.

A condition de porter votre regard vers le ciel et d'ouvrir l'oeil, vous découvrirez de nombreux épis de faîtage sur les toitures de Sainte Gemme. Ci-dessous, de gauche à droite, Les Noyers, le toit de l'école, Chez Marcou. 

                                

Les crêtes de faîtage

Au Moyen Âge, on disait d'un toit qu'il était quarnelé ou crêtelé, lorsque son faîtage était couronné d'une crête en pierres, en terre cuite ou en métal. L'origine des crêtes vient probablement des paysans qui piquaient des plantes dans le faîtage en terre des toitures de chaume pour le maintenir et l'empêcher de se dissoudre à la pluie. La crête est constituée de plusieurs éléments reproduits sur toute la longueur du faîtage. Il existe de très nombreux modèles de crêtes (fleur de lys, fleur de trèfle, cœur, lampe à huile, palmette...) et, parfois, deux motifs sont alternés (un grand/un petit). Ci-dessous, quelques exemples de crêtes à Sainte Gemme (le cimetière, les Noyers, l'école).

                                          

    

 les décors de façade 

La génoise : Comme l'indique son nom, la génoise est originaire de Gênes, en Italie, et ce sont vraisemblablement des maçons, venant de cette contrée, qui l'introduisirent dans le Sud de la France, où dominait la tuile canal.

En Saintonge, la génoise est composée d'un ou plusieurs rangs de tuiles garnies de mortier afin d'empêcher les oiseaux, et d'autres animaux, de s'y loger. Son rôle est, avant tout, pratique puisqu'elle permet, également, d'éloigner des murs les eaux de pluie. Avant la Révolution, la génoise était considérée comme un témoignage du statut social : le nombre de rangs de tuile étant proportionnel à la situation mobiliaire du propriétaire (2 rangs pour les maisons modestes, 3, 4 voire 5 rangs pour les demeures plus aisées). Ci-dessous, génoise double à La Barrière et au Mur.

        

La corniche : Peu à peu, aux XVIIIè et XIXè siècles, les riches propriétaires de maisons de maître remplacent les génoises par des corniches de pierre plus ou moins ornementées. La corniche, en saillie, moulurée ou sculptée, a pour usage d'évacuer l'eau de pluie sans endommager la façade. Elle permet de cacher certaines installations comme les gouttières. Ci-dessous, corniche moulurée au Noyers, corniches à denticules à La Gautrie et La Belle Croix.

                

Prochainement :  bandeau, portes et impostes.

 Si vous habitez à Sainte Gemme et que votre habitation possède une caractéristique architecturale pertinente pour ce volet consacré au Patrimoine de Pays, n'hésitez pas à vous faire connaître via la rubrique "Nous contacter", en page d'accueil.



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